A l’occasion des vœux de la section, nous avons eu l’honneur de recevoir François Hollande et Anne Hidalgo dans notre section devant près de 150 militants. En 2025, nous serons en effet pleinement mobilisés pour que le Parti socialiste redevienne la première force politique à gauche capable de porter des propositions qui changent la vie des gens et de les mettre en œuvre en responsabilité en affirmant notre autonomie face à La France Insoumise. Les événements récents à l’Assemblée Nationale l’ont démontré. Lorsque le Parti Socialiste retrouve son identité alors il devient incontournable, c’est lorsqu’il s’émancipe des incantations de La France Insoumise qu’il réussit à arracher des victoires essentielles pour les Françaises et les Français.

Cette ligne, ce chemin qui s’offre à nous, est celui d’une gauche qui agit, qui concerte, qui travaille avec pour seule boussole l’amélioration du quotidien de nos concitoyens. Cette séquence a permis de mettre en évidence une ligne et des méthodes, il semblerait que celles de La France Insoumise ne permettent pas de garantir la stabilité politique dont le pays a besoin. Ce besoin de stabilité ne doit pas être synonyme de compromission. Les députés socialistes l’ont prouvé en arguant des positions fortes : renégociation de la réforme des retraites, suppression du projet des 3 jours de carence dans la fonction publique, abandon de la suppression de 4000 postes à l’Education nationale. Nous ne pouvions pas nous passer de ces avancées, nous avons induit un rapport de force qui a porté ses fruits, cela ne doit en rien nous faire oublier que nous avons, face à nous, un gouvernement de droite.
C’est en travaillant, en militant, en jouant collectif, que ces victoires nous continuerons de les voir grandir. Dans son dernier livre, Le défi de gouverner, la gauche et le pouvoir de l’affaire Dreyfus jusqu’à nos jours, François Hollande nous rappelle à juste titre que “la gauche au pouvoir, c’est surtout une somme de réformes et de progrès qui ont façonné la France. […] Si les socialistes s’étaient dérobés, préférant l’incantation à la gestion, le pays aurait sûrement poursuivi sa marche en avant, […] mais pas aussi rapidement, pas aussi clairement, pas aussi profondément.”